Ce qu'être mère
Salam aleykoum, bonjour.
J'ai souhaité partager ici un article que j'avait rédigé pour MM-blog. Le site rencontrant quelques soucis technique récemment je voulais pouvoir le partager aisément, car je vois souvent des mamans dépassées par l'implication que leur réclame leur tout petit. J'espère que cet écrit pourras être utile à ses mamans et à toutes celles qui à un moment ou à un autre se sentent dépassée (et c'est le cas de la plupart d'entre nous je pense !)
J'ai souhaité partager ici un article que j'avait rédigé pour MM-blog. Le site rencontrant quelques soucis technique récemment je voulais pouvoir le partager aisément, car je vois souvent des mamans dépassées par l'implication que leur réclame leur tout petit. J'espère que cet écrit pourras être utile à ses mamans et à toutes celles qui à un moment ou à un autre se sentent dépassée (et c'est le cas de la plupart d'entre nous je pense !)
Être mère, devenir mère, se sentir
mère.
On entend toutes sortes de choses sur
le fait d'être maman. Mais très peu de jeunes mamans sont
réellement préparées au rôle extraordinaire qu'elles s'apprêtent
à prendre.
On entend les aspects positifs très
souvent. Mais de plus en plus on entend aussi un tas de choses
comme : il faut surtout prendre du temps pour soi, ne pas
s'oublier, continuer à vivre etc.
Je crois que l'être humain aime les
extrêmes et que nous sommes passés, dans notre société, du tout
au tout. De la mère dévouée et plus encore, écrasée, oubliée,
épuisée par son rôle si prenant qu'elle disparaissait en temps que
femme. A la mère « libérée » qui veut continuer à
vivre sa vie sans contraintes, que son enfant, bien qu'elle aime de
tout son amour de mère, ne soit pas pour elle une contrainte ou une
charge.
Mais en vérité je crois qu'être mère
est indéniablement une charge, une responsabilité si grande qu'elle
induit nécessairement des sacrifices.
Il faut trouver un juste milieu, un
équilibre. Bien sûr crouler sous les tâches, s'éteindre et
s'oublier au point de foncer tête baissée dans le burn out n'est
absolument pas ce don nos enfants ont besoin, ce n'est pas cela être
mère.
Mais oui, un bébé c'est prenant, il
va demander toute notre attention, une implication constante,
physique et morale. Notre esprit va se focaliser sur son bien être
et nous seront prête à tout par amour pour lui. Alors, à partir de
ce constat, rien d'étonnant à ce que nous dormions moins, que nous
sortions moins, que nous n'ayons que peu, ou plus de temps pour nos
loisirs.
Nous somme ou seront fatiguées, sans
doute à bout plus d'une fois. Nous en avons eu, ou en aurons marre
parfois, c'est certains ! Mais cela ne dure qu'un temps !
Comme ne dure qu'un temps cette période ou notre bébé, notre tout
petit nous regarde comme la huitième merveille du monde, se colle
contre nous plein de tendresse, ayant réellement besoin de nous,
dépendant de nous ! Sans y prendre garde le temps à tôt fait
de laisser place aux regrets, il ne dépend que de nous …
Ce petit être merveilleux qui nous a
été confié, nous allons le conduire à l'autonomie afin qu'il
puisse se débrouiller sans nous. C'est le but !
Il nous a été confié, et j'insiste
sur cela : nos enfants ne nous appartiennent pas ! Ils
appartiennent à Allah et retourneront à Lui. Il nous en a donné la
charge et à ce titre on dis qu'ils sont une amana ( un dépôt ).
Notre responsabilité est donc très grande et bien sûr cela inclus
des sacrifices.
Le statut de la mère n'as pas été
élevé à de si hauts rangs sans raison. C'est bel et bien au vue
des immenses sacrifices qu'elle fait. Nous nous fatiguons, nous
dévouons, nous sacrifions, oui c'est parfois difficile. Notre
fatigue est physique et morale. C'est cela être mère. C'est tout
donner par amour. Oui nous demeurons des femmes et nous sommes des
épouses aussi, des filles, des sœurs, des amies et nous devons bien
sûr nous ressourcer de temps en temps, passer le relais, prendre un
petit moment pour faire quelque chose que nous aimons, au moins de
temps à autre pour reprendre notre souffle, pour ne pas nous oublier
totalement...
Mais soyons réalistes, les premières
années de nos enfants, nous seront la plupart du temps dévouées
pour eux, nos propres besoins mis en stand bye. Et c'est normal !
Il est primordial de l'accepter et de
ne pas lutter contre cet état de fait. Lutter contre cela, qui est
une fitra ( saine nature ) c'est lutter contre un fait établi, il
n'en ressortira rien de positif, mais au contraire, des frustrations
pour les deux parties ; Voir des conflits dans la famille
entière. Je ne parle pas de craquer une fois de temps en temps, cela
est naturel et humain. Non, je parle de refuser d'être au service de
nos touts petits et de le vivre comme une tyrannie à notre encontre.
Nos petits ne sont pas des tyrans, se sont de petits êtres purs,
innocents, ignorant tout des us et coutumes de nos sociétés. Ils ne
sont portés que par leurs pulsions et c'est à nous de leur
apprendre doucement, patiemment !
La littérature abonde de sujets
exprimant le caractère naturel des pleurs du bébé, de ses besoins.
Du fait qu'il ne s'agisse pas de caprices. De l'importance de
l'accompagner dans ses pleurs et de ne pas le laisser pleurer, de le
porter, de le bercer, l'allaiter, bref de l'accompagner à son
rythme, de le materner.
Je ne développerait pas plus ici les
bienfaits du maternage, ni le fait que les besoins non comblés chez
le bébé ressurgirons chez le petit enfant ou l'enfant, créant des
difficultés plus tardives mais nécessitant donc le même
investissement de la mère.
Alors oui chères mamans, douces
mamans. Ce rôle est sans doute LE rôle de votre vie, le rôle le
plus important, le plus noble, le plus prenant mais aussi le plus
gratifiant. C'est un rôle à vie, certes bien plus éreintant les
premières années. Mais c'est au vue de cette force, de tout ce que
la mère peu donner et déployer pour son enfant, qu'elle est la
personne la plus importante toute la vie de celui ci, qu'elle mérite
autant sa bienveillance, son amour, son respect.
Allah à dit à notre sujet :
Nous
avons expressément recommandé à l'homme ses père et mère;
sa mère s'étant doublement exténuée,
le portant puis le mettant au monde;
Son sevrage n'ayant lieu qu'au bout de deux ans.
Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, autant envers Moi qu'envers tes père et mère. C'est vers Moi que vous serez ramenés.
sa mère s'étant doublement exténuée,
le portant puis le mettant au monde;
Son sevrage n'ayant lieu qu'au bout de deux ans.
Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, autant envers Moi qu'envers tes père et mère. C'est vers Moi que vous serez ramenés.
(Coran,
Sourate 31 - Loqman, verset 14)
L'islam
insiste sur la grande place des parents :
Le
Très Haut a dit :
{
Et ton Seigneur a décrété « N’adorez que Lui; et (marquez ) de
la bonté envers les père et mère : si l’un deux ou tous deux
doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis
point : “Fi !” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des
paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile
de l’humilité, et dis: “Ô mon Seigneur, fais-leur ,à tous
deux, miséricorde comme il m’ont élevé tout petit” } [
Sourate 17 - Versets 23-24]
le
prophète Muhammad alahi salat wa salam a dit : « La
satisfaction d’Allah est assujettie à la satisfaction des parents
et son courroux à celui des parents » . (Ibn Hibbane (2/172),
hadith n° 429.)
Il
alahi salat wa salam a dit aussi :
« La bonté envers ses parents est la meilleure action obligatoire. » (Mizanoul Hikmah, Volume 10, page 709)
« La bonté envers ses parents est la meilleure action obligatoire. » (Mizanoul Hikmah, Volume 10, page 709)
Et la mère à été placé 3 fois au
dessus du père :
- "qui dois-je mieux traiter ?"
Le Prophète lui répondit : "C'est ta mère !"
"Et ensuite ?", dit l'homme.
"C'est ta mère" fit le Prophète ()
"Et puis ?", dit l'homme.
"C'est ta mère", répondit le Prophète
"Et ensuite ?", continua l'homme.
"C'est ton père", finit par dire le Messager de Dieu.
S'il est dis que le paradis est à nos
pieds, que le devoir d'un enfants vis à vis de sa mère âgée vaut
plus que le jihad cela n'est pas sans raison :
Ahmed,
Ibn Majah et An-Nassaï rapportent d’après Mou’awiya As-Soulamy
(qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Je suis allé chez
le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) et je lui dis :
« Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en
ta compagnie en vue du Visage d’Allah et la demeure de
l’au-delà.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui. » Répondis-je
« Retourne près d’elle et sois bon envers elle. » Dit-il ensuite. Ensuite, je vins lui parler de l’autre côté, et je lui répétai : « Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie en vue du Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui, ô Messager d’Allah ! » Répondis-je.
« Retourne près d’elle et sois bon envers elle. » Dit-il ensuite. Enfin, je me tins face à lui pour lui parler, et je lui réitérai :
« Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie en vue du Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui, ô Messager d’Allah ! » Répondis-je.
« Malheur à toi! Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis. » Rétorqua-t-il enfin.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui. » Répondis-je
« Retourne près d’elle et sois bon envers elle. » Dit-il ensuite. Ensuite, je vins lui parler de l’autre côté, et je lui répétai : « Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie en vue du Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui, ô Messager d’Allah ! » Répondis-je.
« Retourne près d’elle et sois bon envers elle. » Dit-il ensuite. Enfin, je me tins face à lui pour lui parler, et je lui réitérai :
« Ô Messager d’Allah ! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie en vue du Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.
Malheur à toi ! Ta mère est-elle toujours vivante ? » Rétorqua-t-il alors.
« Oui, ô Messager d’Allah ! » Répondis-je.
« Malheur à toi! Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis. » Rétorqua-t-il enfin.
Ainsi par amour et par crainte vis à vis de leurs mère et de la
reconnaissance leur étant dû, voilà comment se comportaient les
compagnons à l'égard de leurs mère :
D’après
Anas ibn Nadr Al-Achja’y, « Une nuit, la mère de Ibn Mass’ud
(qu’Allah l’agrée) lui demanda de l’eau. À son retour, il lui
apporta de l’eau, mais il la trouva en plein sommeil. Il resta
immobile auprès d’elle jusqu’au petit matin. »
Mohamed
Ibn Al-Mounkadir a dit : « J’ai passé ma nuit à masser
les pieds de ma mère, alors que mon frère ‘Umar a passé la
sienne en prière ; sa nuit ne me comblait pas autant que la
mienne. » Quelle bonté ! Prendre soin de sa mère est un moyen
de parfaire notre pratique religieuse sobhanAllah.
Ibn
Al-Hassan At-Tamimy (qu’Allah l’agrée) a voulu tuer un scorpion,
mais ce dernier pénétra dans un trou. Il y introduisit ses doigts à
sa suite et le scorpion le piqua. On lui demanda le pourquoi de son
geste, il répondit : « J’ai craint qu’il ressorte et
qu’il pique ma mère. »
A tel point que la bienfaisance de nos enfants à notre égard leur
absout leurs péchés :
À
ce sujet, lorsqu’Abu Moussa Al-Ach’ary et Abu ‘Amir firent
allégeance au Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam), ce
dernier (‘alayhi salat wa salam) leur demanda : « Qu’est
devenue une des femmes de votre tribu qu’on prénomme unetelle… ? »
Ils répondirent : « Nous l’avons laissée chez elle. »
Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) dit : « Sachez
qu’Allah lui a absout ses péchés. » Ils dirent :
« Pour quelle raison, ô Messager d’Allah ? » Il
répondit : « Pour sa bonté envers sa mère. » Le
Prophète (‘alayhi salat wa salam) dit ensuite : « Un
jour, alors que sa mère était une très vieille dame, un envoyé
est venu les avertir qu’un ennemi s’apprêtait à les envahir.
Dès lors, elle porta sa mère sur son dos, puis lorsqu’elle
fatiguait, elle la reposait, en plaçant le flanc de sa mère contre
son ventre et en plaçant ses pieds sous les pieds de sa mère
craignant qu’elle se brûle, car le sol était brûlant, et ceci,
jusqu’à ce qu’elle soit sauvée. » Allahou akbar !
Quelle miséricorde ! En étant bons avec nos mères, Allah nous
pardonne nos péchés !
Tout cela n'est pas sans raisons ! Notre récompense seras des
plus grande incha'Allah. Et l'une d'elle pourrait bien être celle
ci :
Le
Messager d’Allah (bénédiction et paix sur lui) dit :
"lorsque l'homme meurt, son œuvre périt avec lui, sauf trois
choses : ses aumônes qui ne s’arrêtent pas, sa science dont on
retire de l'utilité et un enfant vertueux qui adresse pour lui des
prières (à Allah)"
Être mère c'est s'oublier un temps, un temps soit peu, oui c'est
donner de soi, donner plus que l'on ne s'en crois capable. C'est
tenir debout dans la tempête, assoiffée, apeurée, affaiblie, mais
tenir, tenir par amour, tenir pour qu'il vive. Pour qu'il vive cet
être que l'on chéri. Être mère c'est être là en pleur, en sang
et se battre encore, trouver des forces insoupçonnées au tréfonds
de notre âme parce qu’on l'aime. Parce qu'on l'aime cet enfant oui
… Parce qu'on l'aime Lui aza wa jal, Lui qui l'a créé ce
tout petit, Lui qui lui à donné vie et nous murmure : aime le,
prend soin de lui, choie le, mais à moi il reviendra, prend donc
soin de lui pour moi.
Être mère ... être mère quel mot pourrait le décrire, quel
souffle, quel tremblement de terre exprimerait avec autant de force
celle qui émerge d'elle, elle la mère, elle la servante qui
donnerait tout parce qu'elle aime. Tout cet amour mes sœurs, tout
cet amour que vous serez capable de déployer, cette douceur, cette
miséricorde, cette tendresse, Il ta3ala en a plus encore à notre
égard, à l’égard de tout ce qu'Il a créé … n'oublions pas
que ce que nous donnons c'est pour Lui al Qayum que nous le faisons.
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